ENJEUX DE LA SST

L’Avenir de la SST au Québec PARTIE 3

Ulysse Mc Carthy1

Six panélistes experts ont été invités à discuter des principaux enjeux présents et futurs de la SST au Québec. C’est ainsi que des pionniers de la SST ont débattu avec des représentants de la nouvelle génération de professionnels dans le domaine autour de six différents thèmes.

Le 18 octobre 2018 se tenait une table ronde sur l’avenir de la SST au Québec. Cette table ronde avait été organisée par le Réseau d’échange en Santé, Sécurité et Environnement (RESSE) avec la collaboration de la revue Travail et santé et la participation spéciale de l’AQHSST. Dans les éditions de mars(1) et juin(2) dernier, nos panélistes ont brossé un bilan des 30 dernières années de SST au Québec et poursuivi leurs réflexions sur l’avenir de la profession. Voyons ce qu’ils ont à nous dire concernant les deux derniers thèmes.

Thème 5 : Les risques psychosociaux

En mars 2018, le gouvernement du Québec dévoilait un plan économique qui inclut un programme d’aide financière de 63 millions sur 5 ans pour les entreprises du Québec désireuses de favoriser la santé et le mieux-être de leur personnel par la promotion de  l’activité physique.

Selon un article publié en décembre 2018 (3) dans Travail et santé par Dr Mario Messier, directeur scientifique du groupe de Travail en Santé, la mauvaise santé coute cher à l’état québécois qui y consacre annuellement plus de 45 % de ses dépenses de mission. Elle est onéreuse pour les entreprises aussi, en raison des couts liés à la santé et la sécurité du travail (SST), à l’absentéisme, aux assurances collectives et au présentéisme. Désormais, ce sont les problèmes de santé psychologique qui trônent au premier rang en termes de couts globaux, suivis des troubles musculosquelettiques et des maladies chroniques dont les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, les maladies pulmonaires et plusieurs autres.

Comment les entreprises peuvent-elles faire face aux problèmes de santé mentale et des risques psychosociaux/RPS en entreprise ? Une bonne question que les panélistes ont débattue pendant plusieurs minutes.

L’épuisement professionnel

Lorsqu’elle travaillait à la CSST, il y a de cela plusieurs années, madame Côté se rappelle que l’on s’interrogeait déjà sur la survenance des réclamations de nature psychologique et sur l’épuisement professionnel. La CSST, à l’époque, voyait déjà le risque de voir grimper en flèche le nombre des réclamations et de devoir traiter des dossiers qui découlent du domaine psychologique. Pourtant, elle souligne qu’encore en 2019, l’épuisement professionnel n’est pas une maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la Santé ni par la CNESST d’ailleurs. Comment fait-on pour gérer des réclamations de nature psychologique ? Afin de pouvoir répondre à cette épineuse question, la CNESST n’a eu d’autres choix que de déterminer des critères précis pour déterminer si un diagnostic de nature psychologique est en lien avec le travail. Ainsi, si le diagnostic est clairement en relation avec une situation vécue au travail, celle-ci sera acceptée par la CNESST. Toutefois, madame Côté rappelle que la charge sera grande pour l’employeur, peu importe que ce type de réclamation soit acceptée par la CNESST ou traitée en assurance collective.

Une personne sur cinq vulnérables en santé mentale

Une personne sur cinq est susceptible de souffrir d’un problème en santé mentale au cours de sa vie, c’est peu dire. Comment peut-on alors gérer cela dans les milieux de travail ? Comment un employeur peut-il identifier les personnes à risques ou les situations présentant un potentiel d’incubation de ces maladies ? Comment départager l’aspect professionnel dans l’évolution d’une maladie mentale, de l’aspect personnel, familial et psychosocial ? Il est fort difficile de répondre à ces questions pour plusieurs raisons. D’une part, pouvoir identifier une situation reliée à la santé mentale est vraiment complexe et le défi est grand pour l’employeur d’arriver à déterminer si la maladie provient d’une situation vécue dans son entreprise ou non. De plus, lorsque la direction commence à s’intéresser aux risques psychosociaux, c’est-à-dire, à la charge de travail, au stress, aux harcèlements psychologiques ou sexuels, elle doit les identifier tous, ce qui n’est pas une mince affaire. Lors de cette introspection, elle risque de s’immiscer profondément dans les relations de travail entre les superviseurs et leurs employés et cela comporte des risques pour l’organisation. S’il est vrai que les risques psychosociaux sont difficiles à identifier et il en est encore plus lorsqu’il s’agit de les quantifier. Finalement, les employeurs ne sont pas à l’aise à faire face aux RPS même de façon proactive de peur de brasser la soupe et de faire remonter à la surface ce qui y est collé et bien enfoui. Combien d’employeurs au Québec ont procédé à un sondage sur le niveau de bonheur au travail ? Pour ceux qui ont entrepris cette démarche, combien ont conduit à un plan d’action concret dans le but de générer un meilleur sentiment de bienêtre au travail ?

Madame Côté poursuit en rappelant qu’il est difficile pour un employeur d’ouvrir le dialogue autour de ce sujet, car il demeure somme toute assez tabou, encore aujourd’hui. Pour dire vrai, combien d’entre vous sont prêt, ici et maintenant, à déclarer en public que vous avez souffert de dépression ?

Est-ce qu’avoir un PAE est suffisant ?

Madame Patron souligne que beaucoup d’employeurs ont mis de l’avant un programme ou politique sur la drogue et alcool et cela en prévision de la légalisation du cannabis au Canada. Ces programmes prévoient certains mécanismes d’aide. Des lignes d’écoutes ont été prévues pour supporter et appuyer les travailleurs en difficulté. Elle croit que ces mécanismes peuvent très bien être étendus pour englober tous les risques psychosociaux. Ainsi le travailleur pourrait parler en privé avec un professionnel de la santé et ainsi  recevoir le support dont il a besoin. Madame Côté déplore que la grande majorité des programmes d’aide aux employés limite à 5 séances l’aide ponctuelle au travailleur. Elle affirme que les programmes d’aide aux employés demeurent une première ligne de défense, mais s’y limiter n’est définitivement pas assez pour bien supporter un employé en difficulté. Si le travailleur n’est pas à l’aise avec le PAE et qu’il est dans un milieu syndiqué, pourquoi ne pas les référer au syndicat ? Ceux-ci ont aussi des ressources organisées qui supportent adéquatement leurs membres. L’important c’est que le travailleur puisse trouver rapidement une écoute auprès d’une ressource qui lui inspire confiance.

M. Dallaire déplore le manque d’outils efficaces permettant aux employeurs de cerner les risques psychosociaux. Pour le moment, la meilleure solution est d’établir un lien de confiance avec le travailleur vulnérable et de développer un bon canal de communication. Par la suite, si le contexte le permet, il sera possible, peu à peu, de glisser d’une conversation professionnelle à une écoute amicale et personnelle.

Faire la différence entre deux situations bien différentes

M. Pérusse précise qu’il faut bien faire la différence entre deux situations qui vont appeler deux stratégies bien différentes de la part des dirigeants d’entreprises. Il y a d’une part, les travailleurs qui vivent des difficultés dans leur vie personnelle et, d’autre part, les risques psychosociaux en entreprise. Lorsque les éléments dramatiques relèvent de la vie privée, l’employeur n’a aucune prise sur cela et le mieux qu’il puisse faire est d’essayer de détecter rapidement lorsque le travailleur ne va pas, de le référer rapidement à un professionnel compétent et surtout d’éviter de jouer au psychologue. Dans le cas des risques psychosociaux, les dirigeants d’entreprises ont définitivement une responsabilité morale parce que ces risques sont au livre blanc, au même titre que les risques mécaniques, physiques, électriques ou ergonomiques. Il est vrai qu’on a tendance à y aller sur la pointe des pieds parce que la charge de travail n’est pas aussi palpable et pas facile à mesurer. Il y a une Loi sur le harcèlement et les entreprises ont le devoir moral de se regarder, de faire leur bilan et d’y faire face. Il en est de même pour tous les risques psychosociaux. Les dirigeants d’entreprise doivent avoir le courage de se demander s’ils traitent les employés correctement. Ils ne doivent pas juste se demander s’ils donnent un air correct à respirer ou un environnement physique adéquat. Collectivement, il faut réaliser que les RPS sont devenus la première ou seconde cause d’absence. Il faut adresser le problème, cesser de marcher sur la pointe des pieds et se doter d’outils efficaces pour se gouverner dans pareille situation.

L’insatisfaction au travail versus un milieu dangereux

Me Archambault, sans vouloir paraitre déraisonnablement patronal, rappelle qu’il faut faire une différence entre l’insatisfaction au travail et un milieu dangereux. Ce n’est pas à l’employeur de prendre en charge la vie totale et globale de ses employés. Par contre, son obligation est de s’assurer que le travailleur évolue dans un milieu de travail sain, et cela implique aussi les risques psychosociaux et les milieux de travail psychologiquement toxique. M. Vézina souligne qu’il est tout à fait normal que les employeurs ne soient pas à l’aise avec les problématiques de santé mentale au sens large. Il faut éviter de croire que les employeurs ne désirent pas se préoccuper des RPS, mais il est fort possible qu’ils soient mal à l’aise d’y faire face. Il rappelle que si parler de la santé mentale est encore tabou dans la société, il en est de même dans les entreprises. Comment départager la responsabilité de l’employeur et de l’employé lorsque l’on se rappelle que la résistance au stress est différente d’un individu à l’autre ? Comment demeurer objectif sachant que la résistance au stress varie pour un même individu selon qu’il vient de se séparer, perdre un être cher ou qu’il vit le parfait bonheur ?

Une loi sur le droit à la déconnexion

Une participante de l’assemblé mentionne qu’il existe des avenues possibles lorsqu’on souhaite adresser une problématique de RPS. Il existe des formations permettant aux gestionnaires d’être alertes à un changement de comportement d’un travailleur. Elle rappelle aussi qu’en Europe, une loi existe sur le droit à la déconnexion du travail. Un autre participant mentionne qu’il a écrit un essai sur le bienfait que ressent un travailleur lors de son retour au travail alors que celui-ci peut enfin retrouver le contact avec ses collègues de travail. Il pourra se sentir supporté par ses collègues si ceux-ci l’accueillent chaleureusement à la suite de son absence. Ce bien fait est d’autant plus marqué si l’employeur a pris le temps de s’enquérir de l’état de sa santé durant son absence. Ce participant ajoute que pour favoriser la réinsertion du travailleur, l’employeur devrait s’interroger sur comment le travailleur va se sentir à son retour. Le but est de trouver comment gérer la situation pour favoriser son retour au travail de la façon la plus adéquate possible en démontrant une forte solidarité et une empathie à son égard.

Une participante déplore qu’en termes d’évaluation des facteurs de risques psychosociaux, les employeurs fassent face à d’anciens modèles qui ne tiennent compte que de la charge de travail, la latitude, la reconnaissance et le soutien social aux travailleurs. Selon elle, il est vrai que ces RPS peuvent être observables dans un milieu de travail cependant, les employeurs ont tendance à tout y inclure, sans différenciation entre les RPS et la santé mentale.

Thème 6 : Le rôle des professionnels en SST

Quels devraient être les qualifications et les rôles des prochains professionnels de la santé et la sécurité au travail ? Comment assurer une pratique éthique, responsable, et compétente dans notre profession ? Les organismes de certification professionnelle ont-ils un rôle à jouer dans ce domaine ? Autant de questions auxquelles ont tenté de répondre les panélistes lors de la discussion autour du dernier thème de la table ronde sur l’avenir la SST au Québec.

Il était physiquement noir de poussières

Monsieur Tartre mentionne qu’en 1984, lorsqu’il a débuté sa pratique en évaluation des risques en tant qu’hygiéniste du travail, il pouvait observer qu’un travailleur qui entrait à son poste de travail à 7 h 00 du matin était physiquement noir de poussières à 8 h 00. Il a aussi vu des travailleurs rire seuls sur les lignes de production à cause de l’intoxication aux solvants. Il se réjouit que ces conditions de travail aient heureusement disparu aujourd’hui. Il admet que certains facteurs de risques chimiques et physiques demeurent, mais qu’ils sont moins prononcés que par le passé. Les choses ont bien changé, mais, en observant les sujets de discussion de la table ronde, on constate que les milieux de travail vont se modifier drastiquement dans la prochaine décennie. Des cinq-cents plus grosses entreprises occidentales, on prévoit que d’ici cinq ans, plus de deux-cents auront disparu. Si en 1990 vous aviez prédit que Kodak allait disparaitre, chacun aurait ri. Le monde du travail se transforme et cette transformation ne fait que s’accélérer. La profession devra donc trouver une façon de s’adapter au milieu de travail en constant changement.

Le coordonnateur en SST : un généraliste multidisciplinaire

Lorsqu’il souhaite parler des changements en entreprise, M. Dallaire rappelle à ses élèves du niveau collégial qu’en matière de SST, 80 % de l’effort se situe au niveau des relations humaines et des relations de travail. M. Vézina, mentionne qu’au fil des années, on parle de plus en plus des facteurs de risques. Juste en examinant l’ampleur de la discussion lors de la table ronde, on constate toute la variété des compétences qu’il faut maitriser afin d’adresser ces facteurs de risque. Il faut arrêter de voir le coordonnateur en SST comme un spécialiste, mais l’aborder plutôt comme un généraliste multidisciplinaire. Afin d’être efficace, la ressource en SST doit connaitre la biologie, la physique, la  chimie, la santé psychologique et maitriser la communication. Il doit pouvoir manoeuvrer avec les relations humaines et les relations de travail.

Difficile de prédire l’évolution de la profession dans le futur, mais M. Vézina est persuadé que ce qui sera demandé aux professionnels couvrira un champ de compétence toujours plus large. Il rappelle qu’au Québec, il existe une multitude de programmes de formation et les professionnels en SST ont des bagages différents. Ceci amène une bonne perspective de complémentarité. Cependant, il lui semble qu’il manque un fond de tronc commun qui pourrait servir à créer une cohérence dans les interventions et l’implantation de diverses solutions en SST. Il précise que le Conseil canadien des professionnels en sécurité agréée fait appel à plusieurs champs d’expertise nécessaires pour oeuvrer efficacement en SST. Est-ce que l’avenir passe par un organisme d’accréditation des professionnels en SST malgré les pièges que cela peut comporter ? Difficile pour lui de le prédire. Cependant il est conscient que le domaine de la SST ne cessant de s’élargir, on souhaite que les  professionnels SST soient experts dans chacun des domaines ce qui est pratiquement impossible. L’avenir peut-il passer par la différenciation en plusieurs spécialités SST complémentaires qui serait orchestrée sous la gouverne d’un généraliste SST ?

Connaissances versus compétences

Madame Côté poursuit en soulevant une question pertinente : peut-on avoir un organisme officiel québécois qui pourrait garantir la qualité des professionnels sur un modèle similaire au conseil canadien ? M. Dallaire précise que l’AQHSST représente les professionnels en santé et sécurité et en hygiène de travail pour favoriser les échanges dans le domaine de la SST. Il précise que l’AQHSST, le RESSE et les autres intervenants ont intérêt à s’ouvrir les uns aux autres au profit de la sécurité des travailleurs.

M. Pérusse insiste pour démêler deux aspects différents : les connaissances requises pour oeuvrer en SST et les compétences démontrées pour être efficace. En termes de certification et de programme offerts actuellement on parle généralement du domaine des connaissances. Selon lui, le problème est le suivant : en termes d’intervention SST, les professionnels oeuvrent dans le domaine de la politique et du développement organisationnel. Les professionnels en SST sont des agents de changements et malheureusement, dans ces domaines les coffres à outils des professionnels en SST sont mal remplis pour performer dans ces sphères de compétences. Qu’en est-il des habilités politique et relationnelle de nos professionnels en SST ? Comment sont leurs compétences en termes de savoir-être ?

Une finale optimiste

M. Tartre entame le dernier tour de table en soulignant qu’en termes de risques chimiques, la majorité des travailleurs sont maintenant ouverts, compréhensifs et assez soucieux de leur santé pour s’impliquer lors des études en hygiène du travail. Mme Patron ajoute que tant les employeurs que les travailleurs ont conscience des changements dans les milieux de travail. Ceci lui permet de croire que la gestion de la SST et de l’environnement s’aura s’adapter aux changements. Me Archambault observe la quantité de pain sur la planche pour la génération qui vient, mais ne peut que se réjouir de voir la qualité des professionnels qui sont maintenant disponibles pour relever les défis qui se présentent. Il constate avec joie tout l’enseignement disponible pour les travailleurs et les employeurs pour permettre d’y arriver. M. Pérusse regarde où se trouvait le Québec, il y a de cela 40 ans et le compare à la réalité d’aujourd’hui. Il pense qu’il en reste encore à faire, sauf qu’il demeure convaincu que les jeunes travailleurs vont aider à en faire encore plus. Ils ont maintenant le choix, ils magasinent leur employeur et leurs opinions comptent. Ces jeunes-là n’accepteront plus d’être traités n’importe comment et d’être perçus, par leur employeur comme une ressource renouvelable. Madame Côté poursuit en rappelant trois mots : collaboration, valeurs et empathie. La profession a besoin de la collaboration de tous afin de travailler ensemble. Elle considère qu’il faut conserver de bonnes valeurs et faire ce métier pour la bonne raison : la passion de contribuer à l’amélioration des milieux de travail. En ce qui concerne l’empathie : il faut mieux comprendre les travailleurs, moins les juger et cesser de les culpabiliser lors des accidents.

M. Dallaire rappelle que le préventionniste, en plus de développer son empathie, doit acquérir des qualités permettant la responsabilisation, la synergie et la collaboration de tous. Il ajoute que la prévention coute toujours moins cher que la réparation. M. Vézina demande aux employeurs de traiter leurs employés comme ils aimeraient être traités. Ils demandent aussi aux préventionnistes de faire la même chose. Il rappelle qu’on a une jeunesse qui est connaissante et qui va assurément devenir compétente. Il souligne qu’au cours de la table ronde, l’expertise est venue tant des panélistes que des participants de l’assemblée et cela, souligne-t-il, donne de l’espoir en l’avenir de la SST au Québec.

Pour ma part, je ne peux que me réjouir de constater que les professionnels de la SST contribuent de plus en plus à la gestion stratégique des entreprises du Québec. D’ailleurs, certains programmes, comme le microprogramme en gestion stratégique de la SST de l’Université de Sherbrooke, permettent aux gestionnaires de développer les compétences transversales fortes utiles pour y arriver. Avec le concours d’un programme de mentorat, je considère que la relève saura faire face à la réalité changeante des milieux de travail. Bien que les RPS se retrouvent au premier rang en termes d’absentéisme, la nouvelle génération de préventionniste pourra développer des compétences d’écoute et de communication afin d’aider les gestionnaires à assumer un rôle de support et d’entraide pour les travailleurs. Il vous est possible de visionner des extraits vidéos de la table ronde en consultant le canal YouTube de la revue Travail et santé ou la section Conseil du site web d’Opérations SST international.


1 – Ulysse Mc Carthy – DIRECTEUR GÉNÉRAL, OPÉRATIONS SST INTERNATIONAL INC. ENSEIGNANT À L’INSTITUT DES PROCÉDÉS INDUSTRIELS DU COLLÈGE DE MAISONNEUVE PRÉSIDENT DU RÉSEAU D’ÉCHANGE EN SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT (RESSE) PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ
[umccarthy@operationssst.com]

Références bibliographiques

    1. Mc Carthy, Ulysse : L’Avenir de la SST au Québec-Partie 1, Travail et santé vol. 35 no 1, mars 2019.
    2. Mc Carthy, Ulysse : L’Avenir de la SST au Québec-Partie 2, Travail et santé vol. 35 no 2, juin 2019.
    3. Messier, Mario : Promotion de la santé. Enfin de l’aide financière à l’horizon, Travail et santé vol. 34 no 5, décembre 2018.